Le CSE et l’URSSAF

Le CSE et l’URSSAF

AssistCSE URSSAF

Retrouvez un résumé du guide pratique de l’URSSAF sur les principes applicables en matière de cotisations sur les prestations versées par le CSE.

1- Vos 3 obligations

Vous devez informer mensuellement l’employeur des avantages qui doivent être soumis à cotisations et contributions sociales : d’où l’intérêt de bien communiquer à l’employeur la mise en place de toute nouvelle activité qui respecte bien entendu les règles ci-dessous.

Vous devez déclarer l’embauche d’artistes ou de techniciens lors d’organisation de spectacles : d’où l’intérêt de passer par des prestataires de services pour l’organisation de A à Z.

Vous devez déclarer et verser les cotisations de vos salariés si vous êtes employeur : d’où l’intérêt de faire appel à mes services qui seront financés sur votre budget de fonctionnement.

2- Les règles applicables aux prestations versées

Les bénéficiaires concernés par les prestations sont les salariés, leur famille et les stagiaires (les anciens salariés peuvent en bénéficier aussi). Aucun critère déterminé par le CSE ne doit être discriminatoire : CDI/CDD, catégorie professionnelle, temps de travail, présence effective.

Le montant de l’avantage peut être modulé mais attention à fixer selon des critères sociaux (quotient familial / revenu fiscal de référence), à bien communiquer et à ce que cette modulation ne prive pas certains salariés du bénéfice de l’avantage.

Une condition d’ancienneté (dans la limite de 6 mois) peut être admise comme condition d’accès aux prestations versées par le CSE. Ce critère ne doit pas servir pour moduler le
montant des prestations. L’ancienneté s’apprécie au moment de l’attribution de la
prestation.

Les prestations intégralement exonérées

– Le chèque/bon d’achat culture qui comprend tous types de spectacle, musées, sites touristiques, monuments, parcs et châteaux, cinémas, parcs animaliers et aquariums, festivals, sons et lumières, ateliers et formations, cirques itinérants, livres, abonnements presse, BD, CD, DVD, Blu-ray, jeux vidéo…

– Les réductions tarifaires ou un remboursement total ou partiel des sommes payées
par le salarié sur des places de spectacles (théâtres, concerts, cirques), des places de cinéma, des billets d’accès aux musées ou monuments historiques.

– Les voyages sous forme de réductions tarifaires ou de remboursement de sommes payées par le salarié ou une aide aux vacances comme la participation du CSE favorisant le départ en vacances de la famille (sous forme de chèque-vacance fourni par l’ANCV ou d’une dotation vacances) ou des enfants seuls (colonies de vacances, classes vertes, classes de neige, court séjour linguistique à l’étranger…).

– Les activités sportives soit sous forme de réductions tarifaires à des salles de sport ou le
remboursement de sommes payées par le salarié.

Pour tout remboursement au salarié, celui-ci doit présenter impérativement un justificatif de ses dépenses (facture, attestation d’inscription) daté dans l’année.

– Des cartes ou l’accès à une plateforme de réductions tarifaires sur des enseignes locales ou nationales pour des prestations uniquement afin de favoriser les activités sociales et culturelles des salariés et de leur famille. ATTENTION de bien valider cela avec votre prestataire !

– Le secours est une attribution exceptionnelle d’une somme d’argent ou d’un bien en nature en
raison d’une situation individuelle particulièrement digne d’intérêt. J’ai connu des secours versés à cause de l’incendie de la maison du salarié, du paiement partiel des obsèques d’un enfant d’un salarié)

– les prêts consentis aux salariés, le plus souvent le CSE met en place un prêt à taux 0. Attention toutefois car 4 conditions doivent être réunies : prêt destiné aux salariés, sans discrimination, sans obligation pour l’employeur au titre d’une disposition légale ou conventionnelle et il doit avoir pour finalité l’amélioration des conditions de vie ou de
travail et présenter un caractère social. J’ai connu un CSE qui avait mis en place des conventions de prêt à taux 0 avec un suivi de la situation du salarié souvent endetté.

Parmi les prestations limitativement exonérées figurent :

– l’aide financière en faveur des services à la personne et garde d’enfants

– Les bons d’achat et cadeaux en nature, liés ou non à un évènement, dont le montant total ne doit pas dépasser 5% du PMSS sur l’année civile.

Si vous souhaitez aller plus loin dans la mise en place d’ASC, retrouvez plus de détails dans le guide sur le site de l’URSSAF.

Le rapport d’activité du CSE

Le rapport d’activité du CSE

Assistcse rapport d'activité

Je vous explique tout ce qu’il faut savoir pour rédiger ce rapport d’activité de manière efficace. Ne négligez pas ce véritable outil de communication pour le CSE envers ses membres et vos salariés.

Quelques rappels utiles :

Quelque soit sa taille, tous les CSE ont obligation de désigner un trésorier, définir les modalités d’arrêté des comptes, faire approuver et communiquer ses comptes, rédiger un rapport d’activité et de gestion financière et enfin archiver ses comptes durant 10 ans.

Selon l’article L2315-69 du Code du travail, le CSE établit, selon des modalités prévues par son règlement intérieur, un rapport présentant des informations qualitatives sur ses activités et sur sa gestion financière, de nature à éclairer l’analyse des comptes par les membres élus et les salariés de l’entreprise.

Voici une synthèse tirée de plusieurs sites juridiques sur sa présentation, son contenu et sa durée de conservation :

1- Sa présentation

Ce rapport doit être présenté en même temps que la présentation et l’approbation des comptes lors d’une réunion spécifique avec rédaction d’un PV au plus tard dans les 6 mois de la clôture comptable. L’envoi à l’ensemble des élus doit se faire au plus tard 3 jours avant la date de cette réunion.

Il est d’ailleurs recommandé de le spécifier dans le Règlement Intérieur du CSE.

C’est au cours de cette réunion que vous pouvez acter le transfert, en cas de reliquat de budget de fonctionnement, des 10% vers le compte des ASC (lisez l’article sur la clôture des comptes)

2- Son contenu

Il est le plus souvent rédigé par le trésorier avec en introduction « le mot du secrétaire » résumant toutes les actions ou évènements marquants de l’année.

Son contenu diffère en fonction de la taille de votre CSE à la clôture comptable mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il doit contenir :

1- L’organisation interne du CSE : nombre de siège légal ou conventionnel, nombre d’élus, éventuel salarié du CSE, le nombre, la nature et les élus qui composent les commissions

2- L’utilisation des ressources liées aux ASC : détail des activités proposées et leurs bénéficiaires (nombre, montant de la participation des salariés et/ou CSE,…)

3- L’utilisation du budget des Attributions Economiques et Professionnelles (AEP ou fonctionnement) : détail des dépenses comme la formation des élus, les frais de déplacement ou d’hébergement, le matériel, la communication, les honoraires d’experts rémunérés par le CSE, les frais bancaires…

4- Les engagements en cours à la clôture de l’exercice (abonnements juridiques, plateforme de billetterie, logiciel, cabinet comptable,…) et éventuellement, une synthèse de son patrimoine (un véhicule, un mobil home proposé aux salariés,…)

Vous devez voir cela comme un outil servant à votre communication : vous pouvez expliquer votre rôle et responsabilité et détailler les évènements de l’année écoulée comme par exemple

– Le nombre de réunions du bureau, le nombre d’heures par mois passé en réunion préparatoire, plénière, des commissions, le taux de présence en réunion plénière…

– Le rôle des commissions obligatoires et facultatives et les élus qui s’y investissent

– Les formations suivies, les avis rendus (nombre, sujet, enjeux, votes…), le détail des expertises financées par l’employeur et leur justification, les actions ou négociations, tout évènement marquant (exemple : le CSE a connu une baisse significative de son budget)

– Toutes précisions utiles sur les bénéficiaires pour chaque activité (service, catégorie professionnelle, tranche d’âge, sexe,…) afin de démontrer que vos activités touchent toutes les catégories de salariés ou que certaines ont marqué l’année (exemple : un voyage réussi, un évènement de fin d’année convivial, des sorties culturelles dynamiques, la fréquentation d’un lieu mis à disposition,…), l’écart entre le budget prévisionnel et le réel et enfin un rappel des règles URSSAF pour expliquer que le CSE est limité légalement pour certaines activités.

Son contenu doit néanmoins être concis : n’oubliez pas qu’il est destiné aux membres et aux salariés. Les phrases doivent être courtes avec des mots/sigles compréhensibles par tous, sans être négatives, des tableaux peuvent présenter des informations comparatives…

A l’issue de la réunion, ce rapport doit être diffusé aux salariés par tout moyen : site du CSE, panneaux d’affichage,… Et n’oubliez pas d’en parler dans votre newsletter mensuelle 😉

Pour déterminer la taille de votre CSE, à la clôture comptable, vous devez cumuler vos subventions de fonctionnement et des ASC :

– Si vos ressources annuelles n’excèdent pas 153000€, votre CSE doit tenir une comptabilité ultra simplifiée (voir ce pdf de l’ANC)

– si votre CSE dépasse les 153000€ mais ne dépasse pas 2 des 3 seuils suivants : 50 salariés employés par le CSE, 1,55 millions de bilan et 3,1 millions de ressources, alors il est qualifié de « moyen » avec obligation de recourir à un expert-comptable pour la tenue d’une comptabilité simplifiée

– Au delà, pour les « gros » CSE, vous devez recourir à un Commissaire aux Comptes pour la certification de vos comptes et mettre en place une commission des marchés.

 

Sa durée de conservation

Les comptes annuels et tous les documents justificatifs qui s’y rapportent sont à conserver durant 10 ans à compter de la date de clôture de l’exercice.

 

Vous pouvez retrouver 2 modèles de rapport de gestion en suivant ce lien

https://www.cse-guide.fr/rapport-annuel-activites-cse/

 

Le rapport de fin de mandat

Le rapport de fin de mandat

rapport fin de mandat

Vous allez forcément passer par une fin de mandat et la passation à de nouveaux élus. Vous êtes tenu d’établir un rapport défini par le Code du Travail et le décret du 29 décembre 2017 : « les membres du CSE sortants rendent compte au nouveau comité de leur gestion y compris des attributions économiques et des ASC. Ils remettent aux nouveaux membres tous documents concernant l’administration et l’activité du Comité ».

C’est un rapport établi par les élus qui retrace les actions du CSE sur la période du mandat, en terme d’ASC mais aussi de fonctionnement. Il est différent du rapport d’activité qui reprend les actions de l’année et destiné aux salariés.

Quel est son contenu ?

Il n’existe pas de modèle. C’est aux élus de mettre en valeur le travail accompli pendant le mandat. C’est le moyen de transmettre par écrit au nouveau bureau, surtout si les anciens élus ne sont plus présents, toutes les informations nécessaires pour prendre le relai :

  • les règles d’attribution en vigueur
  • les contrats signés par le CSE aussi bien sur les ASC que le fonctionnement ainsi que les coordonnées des prestataires
  • les comptes bancaires, livrets…
  • les logiciels utilisés (accès, procédures mises en place, interlocuteurs dédiés…)
  • Un inventaire des stocks restants et de la caisse si il y a lieu

Et en terme de documents comptables et administratifs ?

Ils doivent être transférés aux nouveaux membres, c’est inscrit dans le décret même si dans les faits ce n’est pas toujours le cas. Pour rappel, tous les documents, factures doivent être conservés durant 10 ans et pour les contrats jusqu’à la fin de la prestation.

D’où l’intérêt d’être rigoureux dans votre classement : je conseille notamment un classeur avec les contrats en cours ou terminés comme vos experts, votre expert-comptable si vous en avez un, vos différents prestataires (formation, site internet ou plateforme billetterie, logiciel de gestion et de comptabilité,…)

Pour vous, c’est la sécurité de bien terminer votre mandat dans le respect des règles et pour les salariés, il est primordial que le CSE continue de fonctionner.

Informations tirées de l’article « paroles d’experts » Social CSE n°122 janvier février 2023

 

La communication du CSE

La communication du CSE

AssistCSE communication

La communication du CSE est souvent son point faible ! Pourtant il existe différents outils à mettre en place. Faute de temps passé à leur rédaction, les élus délaissent et se voient reprocher de ne rien faire… Je vous dis tout sur les moyens de communiquer avec vos salariés

La communication du CSE est complexe car vous devez savoir communiquer avec des personnes bien différentes : les salariés, les autres élus, l’employeur et les institutions du travail. Pas toujours facile, non ?

La communication du CSE avec les salariés est bien souvent inaudible 

mais c’est votre cible principale ! Oubliez le panneau d’affichage souvent mal placé ou inutile pour les entreprises dispersées sur toute la France. La période Covid a fait réfléchir bien des élus. Faute de temps (eh oui ce temps qui file, même son temps personnel….) rien n’est mis en place. Pourtant il existe des solutions

Voici une liste d’outils de communication 

que j’ai pu participer à mettre en place ou que je gère au sein de plusieurs CSE de manière régulière :

✅La newsletter pour annoncer des actualités, la mise en ligne du dernier PV, des ASC à venir…

✅Le sondage pour connaître les habitudes des vacances de vos salariés, d’une pré-inscription à des week-ends, des voyages…

✅Le livret d’accueil : tout est possible ! Certains CSE proposent un livret 4 pages expliquant peu mais de manière concise les missions du CSE, son fonctionnement, toutes les ASC proposées, le lien vers leur site et comment les contacter…D’autres misent sur le véritable guide des avantages et des droits : des explications simples sur les missions du CSE, ses membres et leurs coordonnées, les différentes commissions et leurs rôles, un rapide historique de l’entreprise, des infos pratiques sur leurs droits (fiche de paie, congés, retraite, participation), la mutuelle prévoyance, l’action logement, les ASC et bien sur comment contacter le CSE.  Il peut être imprimé en version papier ou en format pdf pour être envoyé par mail à tous vos nouveaux salariés et inséré sur votre site.

✅Le site internet : il est à alimenter dès le départ puis mis à jour régulièrement. Les onglets indispensables : missions du CSE, liste des commissions et des membres, organigramme, les PV des séances plénières, les ASC et toutes les actualités.

et si vous avez un local CSE avec de la vente de billetterie, pensez à un affichage de vos actualités ! Cela deviendra un lieu de passage préféré 😉

✅Le rapport d’activité et de gestion : obligation légale du Code du travail et pourtant souvent oublié par le CSE. Vos salariés auront un compte-rendu détaillé de toutes vos actions de l’année et l’utilisation des budgets. Idéal pour la transparence des élus et attirer de nouveaux membres.

J’y reviens en détail dans mon autre article de blog : le rapport d’activite et de gestion, une obligation légale

Assistcse rapport

Source : https://www.mementoce.com/le-fonctionnement/cse-en-action/la-communication-du-cse

besoin aide

Votre communication doit être régulière donc si vous avez besoin d’aide dans la rédaction de newsletter, de sondage, de votre rapport ou encore dans l’administration de votre site web 

Contactez moi afin d’établir un devis gratuit en fonction de votre budget et de vos besoins.

RGPD et mise en conformité

RGPD et mise en conformité

Je vous dis tout sur le Règlement Général de la Protection des Données et la marche à suivre pour votre mise en conformité recommandée par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.

CNIL logo

Comme toute entreprise, le CSE doit respecter le RGPD car vous collectez des données personnelles tel que nom, prénom, matricule, date de naissance, adresse, numéro de téléphone ou mail. Certains CSE collectent les passeports pour les voyages à venir ou encore basent certaines activités sur le quotient familial donc avec délivrance du salarié de la feuille d’imposition du foyer fiscal.

Si votre CSE est employeur, vous collectez des données personnelles sur vos salariés pour établir leurs fiches de paie. Vous transmettez ces informations à votre expert-comptable. 

Pourquoi et comment vous mettre en conformité ?

C’est pour le CSE l’occasion de mettre à plat les collectes d’informations à caractère personnel ainsi que l’utilité. Pour cela, voici un schéma explicatif issu du site de la CNIL :

RGPD 4 étapes conformité

Les 4 étapes pour passer à l’action :

1ère étape : avant de constituer le registre de vos traitements de données, les élus doivent nommer un DPO (Data Protection Officer) ou délégué à la protection de données. Il sera l’interlocuteur de votre CSE concernant le RGPD. Il peut être interne ou externe (exemple des sociétés sont spécialisées dans ce domaine et je peux vous en recommander). Il est recommandé de le faire et de l’inscrire dans le règlement intérieur.

Vous allez devoir identifier et lister tous les procédés ou activités qui utilisent des données personnelles : qui collecte des données et quels types de données ? dans quel objectif ? éventuellement à qui elles sont communiquées ?

La CNIL propose un modèle de registre simplifié https://www.cnil.fr/fr/RGDP-le-registre-des-activites-de-traitement.

Pensez à ajouter le flux de données dont vous avez accès notamment la BDESE (Base de Données Economiques Sociales et Environnementales) et les fichiers partagés.

2ème étape : c’est le moment de faire le tri ! Avez-vous réellement besoin de l’information pour effectuer vos missions ?

3ème étape : faites preuve de transparence dans toutes vos communications ! Il vous faut informer les personnes concernées au moment de la collecte et la finalité de cette collecte. Les salariés, anciens salariés et membres de leurs familles doivent être informés du traitement de leurs données et doivent pouvoir en obtenir la rectification ou même supprimer à tout moment.

4ème étape : pour éviter vol ou piratage, vous devez mettre en œuvre tout moyen technique et organisationnel afin de sécuriser vos données. Les mots de passe des utilisateurs sont-ils suffisamment forts ? les locaux du CSE sont-ils bien sécurisés ? Avez-vous une procédure de sauvegarde (sans attendre l’incident !) ?

En cas de contrôle, c’est le registre de vos traitements de données qui sera demandé par la CNIL.

N’oubliez pas de revoir vos contrats avec d’éventuels sous-traitants et de mettre à jour votre site web.

En cas de violation des données, vous devez documenter l’incident, notifier la CNIL dans les 72 heures qui suivent et le notifier à la personne concernée.

Pour maintenir votre conformité dans le temps, vous devez mettre à jour les documents en sensibilisant les membres et éventuels salariés du CSE.

Bon à savoir !

Le rôle des membres du CSE est aussi de contrôler le respect par l’entreprise elle-même du RGPD. C’est dans l’intérêt des salariés que vous représentez !  Imaginez les conséquences possibles sur l’emploi si l’entreprise venait à être lourdement condamnée.  Les sanctions encourues vont d’un rappel à l’ordre à l’amende de 20 millions d’Euros ou jusqu’à 4% du chiffre d’affaire. La CNIL opère annuellement entre 300 à 400 contrôles. Dernières entreprises selon site de la CNIL le 6 janvier 2022 : Google et Facebook pour plusieurs millions d’euros et Free mobile pour 300 000 euros.

Pour bien communiquer avec vos salariés, il vous est tout à fait possible d’utiliser l’email professionnel si le salarié y consent : s’ils ne veulent pas passer à côté d’activités ou d’informations à vous de leur expliquer que toute communication du CSE passe par le site ou une newsletter mensuelle. Certains salariés peuvent préférer communiquer leur email personnel mais doivent explicitement donner leur accord.

Pensez à bien alerter le salarié sur l’utilisation de ses données sur vos documents par la phrase type suivante : « Aux fins de gestion des Activités Sociales et Culturelles, nous sommes amenés à solliciter des données personnelles vous concernant. L’acceptation de la présente vaut autorisation par le CSE de collecter, enregistrer et stocker les données nécessaires. Les informations sont réservées à notre usage exclusif. Vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification et d’effacement des informations qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit en adressant une demande à (adresse mail du CSE) ».

 

AssistCSE communication multi supports
assistcse info

Si certaines de vos subventions sont basées sur le quotient familial, la CNIL autorise le CSE à demander l’avis d’imposition aux salariés. Dans le cas où le salarié choisi de ne pas le communiquer, la CNIL indique que le salarié ne peut être exclu du bénéfice des Activités Sociales et Culturelles mais que la participation du CSE sera celle du quotient familial le plus élevé. Il faut informer le salarié que les documents qu’il adresse sont saisis et sauvegardés dans le logiciel de gestion du CSE. Pour assurer toute confidentialité, le CSE s’engage à détruire tout document après le délai légal de conservation d’archivage de l’URSSAF. Pour rappel, le contrôle de l’URSSAF s’effectue sur les 3 dernières années civiles.

Calendrier des ASC et communication

Calendrier des ASC et communication

calendrier

Vous êtes nouvellement élu ?

Vous ne savez pas par quoi commencer ou vous avez peur d’un oubli ?

Je vous donne ce calendrier perpétuel des Activités Sociales et Culturelles et de votre communication auprès de vos salariés.

Voici quelques exemples d’ASC constatées chez la plupart des CSE : la billetterie, le chèque culture, les chèques vacances, les bons d’achat des évènements recensés par l’URSSAF (évènements famille, retraite, Noël des salariés et/ou enfants), fête de fin d’année, court ou long séjour.

Sinon avez-vous pensé à envoyer une newsletter mensuelle ou trimestrielle ? afin de rappeler la mise en ligne de PV, le lancement d’une opération, un prochain voyage,…

newsletter

JANVIER : une nouvelle année commence ! Il vous faut : 

  • Prévoir la mise en place et le suivi des ASC ainsi que votre fonctionnement comme par exemple les permanences au local, votre planning des ASC et le mode de communication avec les salariés, la maintenance et mise à jour du site internet du CSE, mettre en place et répartir les missions des commissions facultatives
  • Sélectionner le prestataire et planifier l’organisation du spectacle de fin d’année
  • Commencer la rédaction du rapport d’activité et de gestion de l’année précédente

FEVRIER :

  • Demander à l’employeur les budgets du CSE pour l’année afin d’élaborer les prévisions budgétaires.
  • Continuer la rédaction du rapport d’activité et de gestion et planifier sa présentation avec votre expert-comptable pour fin mars
  • Planifier sa visite et penser aux sujets à aborder aux salons des CSE Solutions CSE et Eluceo à Lille

MARS :

  • Présenter le rapport d’activité et de gestion aux membres et à la direction puis aux salariés
  • Planifier les opérations de Pâques type commandes groupées de chocolats (cf partenaires recommandés)

AVRIL :

  • Planifier une éventuelle opération Chèque Culture avant les congés d’été
  • Planifier l’activité du CSE avec tous les éventuels ponts

MAI :

  • Préparer l’opération de bons d’achat de la rentrée scolaire

JUIN :

  • Préparer un point budgétaire à 6 mois pour agir si besoin

JUILLET/AOUT :

  • Planifier les permanences durant les congés des élus
  • Faire un point sur vos archives. Tout est accessible en cas de contrôle de l’URSSAF ?

SEPTEMBRE :

  • C’est le début de l’opération bons d’achat « rentrée scolaire »
  • Planifier les activités de fin d’année : bons d’achat, cadeau aux salariés ou aux enfants, sortie au marché de Noël, animations, commandes groupées…
  • Planifier sa visite et penser aux sujets à aborder aux salons des CSE Solutions CSE et Eluceo

OCTOBRE :

  • Planifier la distribution des bons Noël

NOVEMBRE :

  • Préparer les budgets de l’année suivante
  • Clôturer au 30/11 l’opération des bons d’achat rentrée scolaire (au-delà, l’URSSAF ne reconnait plus le motif)

DECEMBRE :

  • Planifier la clôture des comptes
  • Réfléchir, en cas de reliquat de budget, à verser 10% de ce reliquat à des dons à des associations reconnues d’utilité publique et à des transferts de budget (souvent du fonctionnement vers ASC). Lisez l’article de mon blog sur l’arrêté des comptes du CSE.